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Texte présenté lors
du 126e colloque des sociétés savantes à Toulouse
en avril 2001. Je n'ai pas transmis le texte « final », que
vous trouverez à la suite car non terminé. Lors de la présentation
de mon travail, plusieurs remarques ont été faites (par le
professeur Contamine...) au sujet de l'absence de sources originales sur
les conditions juridiques de cette genèse. Après des recherches
de plusieurs mois, je n'ai pu retrouver aucun texte ou copie de l'original
attestant de ces conditions. J'ai donc préféré ne
pas communiquer cet article qui posait trop de problèmes. Je vous
laisse juge (si vous avez des idées, ou si vous savez où
je peux trouver les actes d'union de Baloc ou de Ganos à Vic, contactez-moi
d'urgence...).
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Les territoires
communaux contemporains de la plaine bigourdane se caractérisent
par leur taille généralement réduite: 600 ha en moyenne.
La commune de Vic-en-Bigorre, avec près de 3500 ha, se présente
donc comme une singularité, d'autant que la documentation permet
d'en étudier la genèse depuis le moyen âge.
L'étude
documentaire (fonds communaux et départementaux, Glanages
de J.B. Larcher...), couplée à l'étude toponymique
et à la prospection archéologique, autorise une série
de remarques: les noyaux de peuplement médiévaux décelables
sont pratiquement tous implantés sur des sites antiques, et structurés
par un important système routier régulier d'origine antique.
A partir du 14e siècle au moins, le territoire communal
connaît une importante dilatation, par « assimilation »
de territoires voisins (par achat de la seigneurie, par la force ou en
profitant d'opportunités...). Cette extension prend fin au 16e
siècle, alors qu'apparaissent les premiers arpentages mesurant et
délimitant définitivement l'espace communal.
L'analyse documentaire révèle une série de facteurs, de poids variable, pouvant expliquer cette expansion: volonté de maîtrise de l'espace agricole, hydraulique et forestier, zone de « marche » politique, rôle de la communauté vicquoise et de ses élites, «aide» plus ou moins directe des officiers royaux, faiblesse des seigneurs voisins, rôle parfois positif des événements (guerres) ... A
contrario, l'arrêt de cette
expansion peut également être analysé: rôle destructeur
des Guerres de Religion, puissance retrouvée des seigneurs voisins,
poids de la fiscalité et de la politique royale, destruction des
fortifications du castrum,
déclin de la cohésion communautaire...
Cette étude, limitée par une documentation lacunaire, permet ainsi de mettre en valeur quelques-uns des « moteurs » du dynamisme territorial de cette petite ville, d'expliquer en partie son évolution et de la comparer avec celle des territoires voisins. Au-delà, c'est la question de la taille réduite des communes de la plaine bigourdane qui est posée: pourquoi les fusions de territoires ont-elles été si limitées? A cause de l'originalité de la société et de la structure de l'habitat? A cause de la médiocrité de la noblesse locale? Du fait du rôle de « frein » joué par les élites locales au 19e siècle? |
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