Les historiens et auteurs ayant travaillé sur Montégut
sont très peu nombreux. Si on excepte l'instituteur de la commune,
auteur en 1899 d'une petite monographie, seul l'abbé mirandais Jean-Marie
Cazauran, à la fin du 19e siècle, a réalisé
un travail de recherche intéressant sur les édifices de culte
de la commune, repris récemment et complété par Guy
Sénac de Monsembernard pour son étude sur les églises
du canton. On trouve par ailleurs quelques mentions éparses dans
les travaux de Monlézun ou de Dom Brugèles.
C'est très peu, d'autant que les travaux fondamentaux
de Benoît Cursente ou de Jacques Lapart, les recherches d'André
Bianconi ou l'étude collective sur La vallée de l'Arros depuis
la préhistoire ignorent presque complètement Montégut-Arros.
De fait, c'est d'abord un travail en archives et sur le terrain,
considérable, qu'il a fallu effectuer pour réaliser cette
monographie, tant les sources publiées étaient limitées.
Le lecteur trouvera donc dans les pages qui suivent un grand nombre d'archives
et de données inédites, et voudra bien pardonner de ce fait
le caractère parfois touffu des références données.
Sur un terrain aussi peu défriché, seul l'appui solide d'archives
souvent délicates à interpréter pouvait permettre
une analyse satisfaisante. Par ailleurs, selon le type et le nombre d'archives
retrouvées, certaines périodes ont été mieux
traitées que d'autres. Le lecteur ne devra pas se laisser abuser
par cet effet d'optique, uniquement lié aux sources conservées.
De nombreuses archives restent sans aucun doute à découvrir,
et permettraient de compléter un tableau par bien des aspects lacunaires.
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