![]() |
Bibliographie * Documents (textes) * Documents (graphiques) |
Mon DEA a été soutenu en 1998, sous la direction de Benoît Cursente. Il a obtenu seulement la mention bien, car les perspectives envisagées dans cette petite étude étaient en-deçà du niveau des travaux alors en cours de publication (en particulier les travaux de mon directeur de recherches). Ce DEA permet néanmoins, avec toutes ses lacunes, de faire un point bibliographique. | |
VII-CONCLUSION
Arrivé au terme de notre réflexion actuelle, nous pouvons mettre en relief quelques remarques générales concernant ce sujet. L’étude des dynamiques de l’habitat médiéval et moderne ne peut s’effectuer que de manière systématique (en prospection et en archives) sur une très longue période d’étude. Aussi il sera certainement nécessaire de déborder le cadre d’étude médiéval vers l’antiquité et tardivement vers l’époque contemporaine pour comprendre les tenants et les aboutissants, et avoir le cas échéant une documentation suffisante. De fait, il faudra certainement se limiter à quelques territoires précis, seuls susceptibles d’être traités globalement dans un temps limité. Nous avons proposé pour cela la région Vic-en-Bigorre–Rabastens, qui est presque entièrement mise en culture, et qui pourrait se prêter à ce type d’investigation archéologique extensive. Par
ailleurs, une analyse pertinente du matériel archéologique
récolté nécessite une connaissance des chronologies
céramiques qui est actuellement très lacunaire - ce problème
reste à résoudre. Une étude efficace nécessitera
également des moyens aériens (ULM, avion) coûteux,
voire d’autres méthodes (prospection par magnétomètre…).
Enfin le traitement des données cartographiques va nécessiter
des moyens informatiques puissants, qui n’ont encore jamais été
mis en œuvre dans cette région.
Si
on exclut les problèmes d’ordre méthodologique, les contingences
matérielles, qui conditionnent la réalisation de cette étude,
risquent ainsi de peser lourd dans cette recherche et sa réussite
ou son échec.
Plus généralement, l’ambition de ce travail peut se résumer dans ce paradoxe : si nous connaissons bien les formes d’habitat villageoises au moment de leur fondation, nous ne savons pratiquement rien de leur évolution jusqu’à la fin du moyen âge et au-delà. Or la compréhension de l’habitat moderne et contemporain passe aussi –et si j’ose dire, d’abord- par une compréhension suffisante des forces qui ont modelé en permanence cet habitat avant le XVIIIe siècle.
|
|
Tous droits réservés
par l'auteur
Pour me contacter: stephane.abadie@ac-toulouse.fr |
![]() |
![]() |
![]() |
Dernière
modification :