Montégut-Arros



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Monographie de Montégut-Arros (Gers)

7-Entraide et assistance

 On trouve ponctuellement, dans les registres municipaux, des extraits de délibération montrant que la solidarité était bien réelle entre les habitants. Le 5 août 1866, le conseil municipal délibère par exemple que la famille Lartigue n'est pas assez fortunée pour entretenir leur enfant qui fait ses études à l'école militaire de médecine de Strasbourg. « Le conseil municipal, pénétré du mérite bien reconnu de ce jeune homme émet le vœu que la bourse entière lui soit accordée, ainsi que la remise du trousseau ».
 

7-1-Le bureau de bienfaisance (av.1829-1936)

 Les hasards de la conservation documentaires ont permis d'étudier un registre, anciennement conservé dans les archives communales, qui contient l'ensemble des délibérations du bureau de bienfaisance de la commune pendant environ un siècle.

 Ce bureau au statut officiel était chargé de porter secours aux indigents et aux malades de la commune, en leur distribuant de l'argent. Le mode de collecte de l'argent n'est pas connu avec précision, on sait que de l'argent provenait du bail de cloches, et en 1886 d'une rente sur l'État (un legs placé).
On sait également que le bureau demandait régulièrement au gouvernement des subventions en argent ou en nature qui étaient immédiatement redistribuées aux plus pauvres.

 Les membres du bureau de bienfaisance étaient nommés par la municipalité (sous contrôle du préfet) et se réunissaient à la maison commune. Les membres étaient souvent également conseillers municipaux. Le premier folio, qui conserve les noms des membres en 1844, indique également la date d'arrivée de chacun: le plus ancien membre a été nommé en 1829, en pleine Restauration, et les registres communaux relèvent des nominations dès 1836.

Membres du bureau en 1844:
Hilaire Sorbet, maire, président de droit; Pierre Beaudéan; Guilhaume Forgues; Arnaud Daroux; Denis Larrieux; Barthelémy Remes; Philippe Dours; Guillaume Fargue; Sénac Graignon
C'est le premier bureau complet dont on possède la liste, la structure était probablement moins étoffée et plus informelle auparavant. Le curé participait ponctuellement aux réunions, du moins avant 1905.

 Les réunions étaient apparemment peu nombreuses: au mieux deux ou trois par an, parfois une seule. En juin 1875, le maire Germain Caussade fraîchement élu, tance d'ailleurs sévèrement le bureau pour le manque de sérieux dans la tenue de son cahier.

 Le budget, modeste ( 100 à 200 francs par an en moyenne) faisait l'objet d'une comptabilité annuelle. Quelques dons ponctuels faits par d'anciens membres de la commission décédés complétaient ces modestes subsides: Jeanne-Marie Biraut Gratianné lègue 75 francs en 1836 pour les pauvres, Jean Mailhes lègue 2000 francs en 1871, Germain Caussade donne 1000 francs en 1889.

 L'argent était distribué sur proposition des membres, en fonction des cas connus, et des listes étaient établies régulièrement des personnes dans le besoin et de celles pouvant bénéficier de soins médicaux gratuits. En 1875 par exemple, le bureau réalise la liste des personnes pouvant prétendre au service médical gratuit. Sept personnes sont concernées. En 1890, onze femmes (dont sept veuves) sont inscrites dans la liste des indigents.

 L'argent était employé à deux postes principaux: l'aide aux familles pauvres et l'assistance aux malades nécessiteux.

 La commune semble avoir compté en permanence une vingtaine de familles modestes. En 1847 par exemple, le maire dénonce le nombre très important d'indigents dans la commune: « jamais misère n'a été aussi complète », et demande une augmentation des ressources. Le 14 mars, le ministre de l'intérieur débloque 150 francs à cet effet. L'argent est distribué entre 19 familles pauvres de la commune, 15 francs pour les plus démunis, 8f ou 4f50 pour les autres. En 1854, les sommes s'échelonnent de 2 à 8 francs pour 14 familles ou veuves.

 La plupart des sommes semblent cependant avoir été employées pour soigner les malades, pour payer docteur et médicaments, mais également de la nourriture ou des vêtements. En mai 1851 par exemple, une somme de six francs est débloquée pour soigner Magdelaine Darous qui est tombée malade. En 1853, onze personnes sont ainsi secourues. Dans les années 1900-1930, le bureau gère essentiellement les demandes de service de médecine gratuite. En mai 1909, un jeune enfant né avec un bec de lièvre, Baptiste Arrouy, et Marie Bergade-Dabezies, atteinte « de bronchite et de faiblesse générale », sont admis sur la liste et le bureau propose de les envoyer aux bains à Cauterets.
 Dans la même période, les vieillards, infirmes et incurables sont systématiquement pris en charge. Cette augmentation des charges entraîna de curieux échanges entre communes: les personnes âgées qui avaient changé de commune se voyaient refuser l'assistance des deux communes, qui s'en renvoyaient mutuellement la charge financière...

 La liste de l'assistance médicale gratuite de 1916 donne l'âge des personnes concernées: sur 15 personnes, on ne trouve que trois adultes (et un seul homme, ce qui est normal en ce temps de guerre) et un enfant. Les personnes âgées sont les plus nombreuses, en majorité des femmes.

« Séance du 13 février 1916 – assistance médicale gratuite
Liste nominative des personnes admises
1- Bonneau Maria 81 ans
2- Mondor Bruno Joseph 84 ans
3- Beoubay Marie 80 ans
4- Arrouy baptiste 6 ans
5- Lacoste Eugène 42 ans
6- Brumon Félicie 45 ans
7- Pujos Françoise veuve Barthe 81 ans
8- Mailhon Philippe 74 ans
9- Dours François Lucien 75 ans
10- Delord Georges dite Antoinette 79 ans
11- Lacoste oséphine veuve Rotgé 35 ans
12- Ricau Guilhaume 75 ans
13- Larré Marie 71 ans
14- Dazet Pierre 61 ans
15- Gellé Marie épouse Sembrès 71 ans »

 On trouve également dans les années 1910 des allocations pour les familles nombreuses: 5 enfants dans la famille Brunet Roch (atteint de « myélite chronique », ce cultivateur sera hospitalisé plus tard), 3 enfants de la veuve Joséphine Lacoste, cinq enfants de Joseph Castay, 4 de Dominique Sembrès, 4 de Joseph Soulde...
 En juin 1914  Berthe Esteben épouse Amade, est nommée pour visiter les femmes en couches et leur porter assistance.

 Le 22 novembre 1907, suite à une lettre du préfet, le bureau revendique les biens de la fabrique paroissiale dissoute, suite à la loi de séparation de l'église et de l'Etat de 1905. On ne sait si cette demande put aboutir.
 

7-2-L'atelier de charité

« Doublon » du bureau de bienfaisance, cet atelier départemental fut proposé en décembre 1853 par le maire de la commune, il lui fut attribué un budget de 60 francs. Il existait également une série de confréries qui  avaient un but religieux et d'entraide entre les confrères. Nous en avons établi la liste un peu plus bas.
 

8-Mentalités et genres de vie

8-1-Le cadre de la vie villageoise
 

8-1-1-La maison-mère

 A l'époque moderne, suite à une lente évolution depuis le moyen âge, la maison s'identifiait à une famille: l'individu était rattaché à un groupe familial et à une ou plusieurs propriétés. Le chef de famille (capcasau, casaler) avait pour rôle principal de maintenir la propriété, si possible de la faire fructifier, en faisant un bon mariage et en empêchant les cadets de partager le patrimoine. Un système complexe de dot (pour les filles) et de légitime (pour les garçons) permettait d'empêcher le fractionnement des biens.
 La première conséquence à l'échelle du village est que chaque maison portait un nom, qui était souvent celui de la branche principale de la famille, c'est-à-dire en général le nom de celui ou celle qui avait fait bâtir ou rebâtir la maison, plus rarement celui du quartier. C'est pour cela que jusqu'au 19e siècle la plupart des habitants portent un surnom, sobriquet qui est en fait celui de la maison qu'ils habitent, soit par rachat, soit par mariage, soit par héritage.

 La deuxième conséquence est que les cadets n'avaient souvent que trois possibilités, à défaut de pouvoir hériter:
trouver un(e) héritier(e) d'une autre maison qui permette de devenir soi-même maître de maison
émigrer vers l'étranger (Espagne, Amérique) ou vers la ville pour tenter d'y faire fortune
rester dans la famille de l'aîné pour y servir de domestique, sans possibilité de se marier et de fonder une famille

 Ce système très particulier explique que l'essentiel des fermes sont conçues pour un noyau familial réduit, mais que l'on trouve ponctuellement des aménagements complémentaires (pièces de logement au niveau des granges) qui correspondaient au logis des domestiques et des valets de ferme, qui n'étaient autre parfois que les puînés!

 Il faut également noter que le village est essentiellement formé de (nombreuses) fermes dispersées sur le territoire communal: c'est ainsi que l'on compte 141 habitations, un moulin et une tuilerie en 1830. En 1872, on trouve 153 maisons habitées par 157 ménages, et trois maisons inhabitées. En 1926, 116 maisons sont habitées par  104 ménages.
 

8-1-2-Organisation de la maison

Les types de maisons

 Marcel Drulhe a défini en 1973 les principales formes des maisons gasconnes, en fonction de leur plan, de A à H:
type A: la maison en équerre
type B:la maison carrée simple
type C: la maison haute carrée
type D:la maison à parc
type E: la maison en fer à cheval
type F: la maison à auvent
type G: la maison rectangulaire à pignon-façade
type H: la maison rectangulaire avec façade en longueur

 La majorité des habitations de Montégut-Arros sont du plan A ou B, plus rarement du type C ou E. La maison en équerre est le type normal, avec un corps de logis ouvrant vers l'est ou le sud (à l'opposé des vents d'ouest dominants qui apportent la pluie) doublé « en équerre » de granges, d'un fenil, d'un poulailler ou d'une étable qui déterminent ainsi une cour en terre battue.
 On trouve également des « maisons- blocs » (type B), dont les granges sont séparées du corps de logis (ou détruites), souvent pour des raisons topographiques (différences de niveaux pour les fermes construites à flanc de coteau au Lurus).

Les maisons hautes carrées sont peu nombreuses (maison Bonneau...), elles distinguent au 19e siècle la position sociale de son propriétaire. La maison à cour fermée ( en « fer à cheval ») reste exceptionnelle dans le village: elle signale les plus grosses fortunes terriennes (par exemple la maison Thibout, au bord de la route départementale, qui fut voici un siècle consacrée en partie à l'élevage des chevaux). Dans ce cas la cour est accessible par un porche maçonné et couvert.

 La plupart des maisons des 18e et 19e siècle sont bâties avec cinq matériaux, qu'on trouve en quantités variables selon les époques et les bâtiments:
la terre, sous la forme de murs en pisé, initialement recouverts d'un crépis protecteur. Certaines fermes sont entièrement bâties ainsi, mais souvent ce ne sont que les annexes (granges, poulailler) qui présentent cette technique de construction peu coûteuse mais solide et efficace (protection thermique et phonique) tant que les murs restent à l'abri de l'humidité.
le bois, sous la forme de colombages (associés avec du pisé ou du torchis), de plancher, de lattis pour les fenils des granges. Il subsiste également dans le village un exemplaire de séchoir à tabac en planches.
la pierre, de la molasse et du calcaire surtout, plus rarement du marbre gris des Pyrénées, souvent taillé, pour les ouvertures essentiellement et plus rarement pour les angles et pour les murs. Les portes sont généralement sculptées et prennent alors un aspect « monumental », avec pilastres et clef ornementale.
la brique se trouve sous plusieurs formes: briques fines du 18e siècle employées dans certains murs et annexes (fours à pain), briques moulées du 19e siècle de fabrication locale, briques mécaniques employées pour les ouvertures de maisons de la deuxième moitié du 19e siècle et du début du 20e siècle. On n'aura garde d'oublier les tuiles « canal », employées pour les toitures et les génoises sous les toits.
le galet roulé, trouvé dans les champs, est ponctuellement employé dans des murs ou des clôtures, noyé dans le mortier de chaux ou en rangs alternés.

 Sur les bâtiments plus récents et les reconstructions, le moellon apparaît, qui signe la marque du 20e siècle et de la standardisation des techniques de construction, que l'on retrouve sur les récentes maisons du lotissement de la Tuilerie.

 La façade des maisons, sauf exception, est presque toujours une façade régulière, dont l'axe de symétrie correspond à la porte d'entrée.
 Si la maison ne comporte qu'un seul étage, on trouve un nombre identique de fenêtres autour de la porte. Les éventuelles lucarnes sous le toit s'alignent sur ces ouvertures. Si la maison a un étage, les fenêtres sont superposées, et une fenêtre surmonte la porte, dans un souci de symétrie. De ce fait, la plus modeste ferme a une élégance et une rigueur que n'arrive pas à occulter la modestie des matériaux employés.
 Le décor se concentre en règle générale sur la porte. Des montants en pierre sculptés, souvent des pilastres, anoblissent l'ouverture. Parfois, une véritable corniche « portée » par ces pilastres met en valeur l'ensemble. Très souvent, la clef porte la date de construction ou un symbole (coeur, motif végétal, caractères symboliques ou apotropaïques).
 Sur certaines façades, une génoise (des tuiles canal alignées et maçonnées) articule élégamment le mur porteur et la toiture.

 La structure interne des maisons est assez uniforme pour les maisons antérieures au 20e siècle et qui n'ont pas été trop restaurées. La porte d'entrée, monumentale, ouvre sur un couloir et un escalier en bois sculpté (la première marche est souvent en pierre pour protéger le bois de l'humidité du sol). Deux portes à gauche et à droite donnent l'accès à la cuisine et à une autre pièce, une chambre, un cellier, plus rarement un salon dans les maisons aisées. Une petite porte sous ou derrière l'escalier permet d'accéder à une grange, un cellier, une cave ou un cabinet à l'arrière. A l'étage, l'espace s'articule de la même façon autour du couloir central, pour donner accès aux chambres. Le grenier, éclairé par des lucarnes, est souvent accessible par une échelle. Il servait parfois de réserve de grain ou de matériel.

 L'intérieur des maisons est bien connu par les inventaires après-décès, conservés dans divers registres notariés.

Un exemple de maison bourgeoise à la fin du 19e siècle:

 Décédé en 1897, Jean-Pierre Bonneau avait fait bâtir au Lurus une maison bourgeoise. Un inventaire fut réalisé post-mortem du fait de la mésentente entre les nombreux héritiers putatifs, qui nous permet de connaître l'aménagement intérieur du bâtiment.
Au rez-de-chaussée:
Salle-à-manger: une table ronde avec son tapis, une table ronde à pliants avec son tapis, une cheminée avec chenets surmontée d'un miroir, deux chandeliers en porcelaine et une crucifix, un placard renfermant le service à vaisselle et le linge de table.
Cuisine: une table en bois blanc, un coffre, un fourneau, un vaisselier, un garde-manger, une cheminée avec ses ustensiles, deux chandeliers, des pots à graisse, divers ustensiles de cuisine, de la vaisselle.
A l'étage:
Chambre du nord: un lit en bois, une descente de lit, une table couverte de son tapis, une table de nuit, une armoire à linge en noyer, une table de toilette, deux chandeliers, deux vases, un placard contenant six chaises.
Chambre: table ronde, chaise percée, un fauteuil, trois chaises, un lit, une cheminée avec une glace et ses ustensiles, une armoire à linge en bois contenant les papiers du défunt, six tableaux à sujet religieux
Galetas: un lit en bois, un lit en fer, une table de nuit, une table ronde, trois chaises, 
Chambre: quatre malles de voyage, un bahut , trois chaises ,une selle, divers ustensiles (pots de confiture...)
Dans la remise au sud de la maison: une voiture à quatre roues avec lanternes et fouet et ses accessoires, deux harnais, un cuvier, des barriques dont une remplie de vin rouge, des barrils dont un de vin rouge, 150 bouteilles vides et cinquante pleines de vin rouge. Dans l'écurie: une jument de sept ans, une pouliche de deux ans, du matériel équin, du foin; du bois de chauffage dans la grange.

 Les fermes et maisons actuelles conservent souvent du mobilier du 18e siècle de qualité et de nombreuses pièces du 19e siècle: vaisseliers, armoires, buffets, coffres, tables, lits, pendules « comtoises » etc.
 

Les annexes de la maison

 Le puits était un élément essentiel de la maison en l'absence d'adduction d'eau jusqu'au milieu du 20e siècle. L'inventaire des puits et ouvrages hydriques du Gers1 signale deux puits originaux à Montégut: 
un puits à abreuvoir, doté d'une margelle rapportée en pierre de Lourdes (maison Galin)
un puits à balançoir inséré dans un mur de clôture échancré pour permettre le puisage.
 En réalité les puits étaient très nombreux (la plupart des maisons en avaient un), plus ou moins perfectionnés selon la fortune des habitants et la date de forage. Ceux creusés au cours du 20e siècle sont installés dans les cours près des entrées et disposent en général d'une pompe à main, plus pratique et plus sûre que les puits ouverts.

 Les pigeonniers sont rares et tardifs dans la commune, ils concernent principalement les plus grosses propriétés que la tour-pigeonnier « ennoblit ». On trouve cependant aussi de petits pigeonniers en bois ( à deux ou trois trous d'envol) installés sur les granges.

 Le four est fréquemment bâti en hors-d'oeuvre à l'arrière de la cuisine. Il est accessible par une porte métallique à l'intérieur de la grande cheminée de cette pièce, ou plus rarement sur un autre mur de la pièce. Très souvent ce four devenu inutile avec l'apparition des cuisinières à gaz et des boulangers itinérants a été détruit, on en remarque encore la forme circulaire à l'arrière des maisons dont le mur n'a pas été crépi. Le four était formé d'une voûte arrondie en briques réfractaires, recouverte d'une couche de terre et surélevée par des piles de briques ou une armature en bois pour être accessible à hauteur d'homme. L'accès s'en faisait par une lourde porte métallique, d'un modèle industriel, qui a souvent été conservée dans les cheminées.

 Les granges sont un élément essentiel de l'habitat. Aménagées à l'équerre de la maison d'habitation ou à proximité immédiate, elles sont construites pour la plupart en bois et pisé, plus rarement en pierres, briques et mortier (pour les murs porteurs à l'ouest et au nord, plus sensibles au mauvais temps). La façade est ou sud est généralement entièrement ouverte sur la cour (des poutres ou des piliers servent à soutenir les sablières hautes qui portent le toit) pour abriter les chars à foin et le matériel agricole encombrant. La partie supérieure est souvent aménagée en fenil et dotée d'un lattis de bois qui permet de conserver le foin dans de bonnes conditions. Des remises à outils, des celliers ou des étables sont fréquemment aménagées dans ces structures ou dans leur prolongement, simplement en établissant des murs de refend qui permettent la spécialisation des espaces.

 Le poulailler, la porcherie voire les commodités sont fréquemment accolés aux granges. Ils s'en distinguent par leur structure différente, plus basse, et leur toit distinct. Les poulaillers-porcheries du 20e siècle sont souvent des structures hors- d'oeuvre à étage: au rez-de-chaussée les porcheries sont alignées, fermées par des portes de bois et avec un canal arrière pour l'écoulement du lisier. A l'étage, accessible par un escalier et un « balcon » se trouve le poulailler ou une volière.
 

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Dernière modification : 1/03/02