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Maîtrise d'histoire. Monographies du canton de Trie-sur-Baïse
     
         

        TRIE-SUR-BAÏSE



        Code INSEE 65325452

        Canton de Trie-sur-Baïse

        Cartes IGN 1745 est de Montastruc et 1845 ouest de Trie

        Documents 35-1 à 35-17
         
         
         
         

        Le territoire de la commune de Trie est limité au nord par le territoire de Fontrailles, à l'ouest par les territoires de Lapeyre et Lalanne-Trie, au sud par les territoires de Tournous-darré et Puydarrieux, et à l'est par ceux de Puydarrieux et Sadournin.
         
         

        Le village se trouve dans la plaine de la Baïse ( substrat argilo-siliceux ), et englobe une zone de coteaux à l'est et à l'ouest du territoire ( substrat argilo-calcaire ).

        Le cours d'eau principal est la Baïse qui traverse la partie est du territoire communal, du sud au nord, passant à l'est de la bastide. On trouve également quelques ruisseaux orientés ouest-est, affluents de la Baïse: les ruisseaux du Pélan et de Lalanne.
         
         

        La culture principale est le maïs, avec quelques prairies, les zones boisées subsistant sur les hauteurs.
         
         

        Le réseau de chemins ( document 35-1 bis )
         
         

        Le réseau de chemins a vraisemblablement été organisé en grande partie lors de la création de la bastide en 1323 ( comme le prouve l'alignement de plusieurs voies sur le plan de la bas- tide ), série de chemins formant un carrefour au niveau du village: au sud nous trouvons la D939 partant vers Tournous-darré, et se poursuivant au nord de la bastide vers Fontrailles ( il s'agit peut-être d'une voie antérieure à 1323, son tracé étant coupé par celui de la bastide ). Au sud nous trouvons également la D 632 ( vers Tarbes), se poursuivant au nord par la D939 en direction de Mirande. A l'est on trouve la D6 qui relie Trie à Lapeyre. A l'ouest on trouve la D17, partant vers le village disparu de Sestias et Castex. A l'est on trouve la D632 allant vers Puydarrieux.

        A l'est de la Baïse on trouve la D39 qui va de Sainte Araille à Puydarrieux, voie peut-être antérieure à 1323, mais qui a été utilisée à cette époque pour servir de base aux chemins de service des parcelles nouvellement créées, comme le montrent les routes parallèles qui partent de cette route.
         
         

        Le village
         
         

        Trie est une bastide située à peu près au centre de son territoire, avec un habitat groupé autour de l'église et de la place, et quelques fermes isolées sur le territoire ainsi que des hameaux ( anciens, comme Cestias, ou de création récente, comme le hameau des sources ).
         
         
         
         
         
         
         
         

        La bastide
         
         

        Le noyau médiéval de la bastide mesure environ 150x250 mètres. Ce noyau présente un plan très régulier, avec des rues et ruelles se coupant à angle droit, une place centrale entourée de maisons à arcades ( document 35-3 ) et l'église paroissiale au sud de cette place.

        Le plan cadastral de 1827 montre très nettement ce découpage régulier, avec des moulons et des parcelles d'habitat en lanière.
         
         

        Trie a été fondée en 1323, suite à un paréage entre le roi ( représenté par son sénéchal, et le trésorier Philippe de Trie, qui donna son nom a la nova bastida ), les seigneurs Bernard de Manas, Géraud d'Esparros, et l'abbé de l'Escaladieu ( voir le texte de la charte en annexe ).

        En 1325, le roi Charles IV confirma les coutumes et privilèges des habitants (1). En 1354, le comte d'Armagnac, lieutenant du roi en Languedoc, accorda à la communauté de Trie des droits sur les vins ( banvin ) pour lui permettre de fortifier la bastide et son église (2).

        En 1355 un acte reconnaît que " les habitants se sont ruinés et appauvris en établissant leurs fortifications, leurs églises, leurs monuments publics..." (3).

        La petite ville a été atteinte par une chevauchée du Prince Noir en 1356, et semble avoir souffert des troubles de la Guerre de Cent ans ( comme le montrent ses fortifications, voir infra ).

        La ville fut de nouveau assiégée en 1569 pendant les Guerres de Religion (4).
         
         

        Les fortifications
         
         

        La fortification de la bastide est déjà mentionnée dans l'acte fondateur de la bastide ( article 24 ). De premières fortifications furent sans doute rapidement réalisées ( sous une forme que nous ignorons: fossé ? palissade ? ).
         
         

        Cénac-Moncaut, en 1856, remarque que " il est facile de reconnaître que son enceinte était de forme carrée et qu'elle possédait quatre portes à l'exemple des bastides voisines de Marciac et de Mirande. Indépendamment des tours cylindriques qui flanquaient les angles principaux de ses remparts, chaque porte était surmontée d'une tour carrée; quelques débris de celle du Sud se font distinguer encore, mais celle du Levant fut évidemment reconstruite après le passage de Montgommery; son arc en plein-cintre et ses petites fenêtres carrées nous en donnent la preuve " (5).
         
         

        L'instituteur de Trie, en 1887, remarque lui que " la bastide de Trie, entourée d'une double circonvallation de fossés et d'un rempart avec glacis, avait quatre portes à pont-levis surmontées de tours carrées ou donjons; onze autres tours rondes flanquaient les murs ou courtines. Une de ces portes et son donjon sont parfaitement conservés" (6).
         
         

        Charles Brun, au début de notre siècle, fait une description complète du site (7). Il mentionne un premier mur entourant les habitations, ces dernières étant souvent adossées au rempart. Ce mur mesure huit mètres de haut pour 70 à 80 centimètres de large, avec une construction de galets et mortier alternant avec des lits de brique. Des fossés, extérieurs à l'enceinte, mesurent 3,50 mètres de large pour 4,50 mètres de profondeur, l'escarpe et la contrescarpe étant maçonnées.
         
         

        Quatre portes permettaient d'accéder à l'intérieur: La porte dite du Pourtau debat fut démolie vers 1750. La porte de dessus fut détruite en 1847, et servait de prison ( l'auteur relève une mention sur un cadastre de 1680 mentionnant qu'[y] est bastie une chambre basse de la prison. La porte des Carmes, à l'est, existe encore ( voir document 35-5 ).
         
         

        Plusieurs tours complétaient cet ensemble défensif: Une tour ronde subsiste à l'angle nord-est ( document 35-6 ), équipée d'arquebusières à visée cruciforme. La tour Dulac se trouvait entre la tour ronde et la porte des Carmes, elle fut détruite vers 1850. La tour Latour située entre la tour des Carmes et l'angle sud-est, fut détruite vers 1840. La tour ouest, entre la porte du barri et l'angle nord-ouest, subsistait encore en partie au début du siècle. La tour Darneuilh enfin, au nord, fut détruite vers 1840.
         
         

        Un deuxième fossé complétait le tout ( note 8, et document 35-4 ).
         
         

        La citadelle:
         
         

        Au sud-ouest de la bastide, adossé au rempart, subsiste un curieux bâtiment rectangulaire. Sa façade côté rue conserve des ouvertures géminées en arc brisé, et sa façade postérieure des traces de crénelage ( document 35-7 ).
         
         

        Ce monument est décrit dans la monographie communale des 1887: "La citadelle avec ses mâchicoulis, ses meurtrières présente encore un aspect grisâtre ( sic ), et domine les jardins, la ceinture des fossés et les maisons environnantes construites sur les ruines de la bastide " (6).
         
         

        Nous avons également trouvé à l'angle de la maison voisine une sculpture en remploi ( comme le prouve un bloc montrant un négatif de crapaudine juste au dessus, et ayant peut-être appartenu à la citadelle ? ), curieux bas-relief probablement médiéval représentant un animal fantastique inscrit dans sa queue démesurée formant un cercle ( document 35-7 bis ).
         
         

        De cet ensemble très bien détaillé ne sont actuellement visibles que la tour des Carmes et la tour ronde au nord-est, englobée dans un bâtiment tardif. Contrairement aux affirmations de Cénac-Moncaut, la porte des Carmes peut fort bien être datée du XVème siècle, comme la tour ronde voisine, du fait de ses montants d'ouvertures à bord chanfreiné et de sa meurtrière intérieure, typiques de la première moitié du XVème siècle ( l'erreur de cet auteur vient sans doute du fait qu'il a cru que toute la fortification en " dur " fut construite au XIVème siècle, ce qui n’a sans doute pas été le cas ).

        L'enceinte subsiste à plusieurs endroits comme mur de refend de plusieurs habitations. On remarquera sa faible épaisseur ( moins de un mètre ) qui contraste avec le nombre de tours de défense, indice d'une construction "locale" et sans doute assez rapidement réalisée.

        La citadelle est plus problématique. Charles Brun et l'instituteur parlent de ce bâtiment comme d'un logement de garnison ou de gens d'armes, hypothèse séduisante mais qui n'est pas justifiée par des documents.

        La présence de deux fossés, signalée par les trois auteurs, est confirmée par la cadastre napoléonien qui en montre des traces sous la forme de "viviers" ( document 35-4 ). Charles Brun nomme barri l'espace entre les deux fossés, mais précise aussitôt que cette zone n'a pas été habitée au moyen-âge ( mais cela reste à vérifier ).
         
         

        Nous avons essayé de regrouper sur le plan de 1827 réinterprété la totalité des informations recueillies sur ces fortifications, avec une partie du tracé de l'enceinte telle qu'on peut la reconstituer ( document 35-4 ).
         
         
         
         

        L'église paroissiale Sainte Marie
         
         

        Une église fut bâtie dès le milieu du XIVème siècle, comme nous le prouvent les textes conservés de 1354 et 1355 ( voir plus haut ).Une église de Trie est effectivement citée en 1405 et vers 1440 (9).
         
         

        L'église actuelle se trouve au sud de la place centrale. Elle a un plan à nef unique encadrée de chapelles, et un petit transept dont les bras sont aménagés en chapelle. Le choeur et ses annexes ont été malheureusement rebâtis au cours du siècle dernier, de même que la partie supérieure du clocher ( qui était peut-être un clocher-mur à l'origine, comme le laissent soupçonner les contreforts latéraux à l'ouest derrière ce clocher).
         
         

        La décoration architecturale est très riche ( documents 35-9 à 35-11 ), tant au niveau des ouvertures extérieures que des décors intérieurs ( clefs des chapelles de transept... ). Toute cette décoration, de style gothique flamboyant, est datable des années 1430-1440. Seuls des vestiges du portail primitif ( document 35-11 ) pourraient être datés du XIVème siècle, sur l'exemple des portails sans tympan de Rabastens-de-Bigorre ( vers 1306 ) ou de Vic-Bigorre.
         
         

        Le mobilier est par contre très pauvre; on remarque une piéta en bois polychrome d'époque moderne, et trois bénitiers sculptés dans des chapiteaux de l'ancien cloître du couvent des Carmes ( documents 35-12 ).
         
         

        Cette église devint collégiale en 1484, privilège supprimé en 1751 (10).
         
         

        Le couvent et l'église des Carmes
         
         

        Une communauté de Carmes fut fondée au cours du XIVème siècle à Trie, et s'installa hors les murs à l'est devant la porte des Carmes, au bord de la route. Cette communauté fut décimée en 1569 par une attaque des huguenots, comme le rapporte la monographie de 1887: " [ Le monastère ] fut fondé par un roi de Navarre dont on ignore le nom et l'époque, tous les titres de cette maison ayant été brûlés en 1569 par les Huguenots, ayant à leur tête Montgommery, qui fit démolir le couvent, après avoir fait pendre le prieur, devant la porte de l'église, et jetté les autres religieux, au nombre de 20, dans le puits du cloître...Il fut livré aux flammes et on voit encore à leur place des poutres carbonisées" (11). On nous a montré ce puits, encore conservé dans une maison voisine, à l'appui de ces dires qui relèvent aujourd'hui beaucoup du folklore local...
         
         

        Le couvent comprenait un ensemble important de bâtiments, comprenant notamment un cloître et une église. Ce cloître, construit vers 1480, fut démoli vers 1571, et ses matériaux furent dispersés (12): trois chapiteaux sont employés comme bénitiers dans l'église de Trie, un autre dans l'église de Bugard. Une partie fut vendue pour reconstruire le cloître de Saint Sever de Rustan, aujourd'hui dans le jardin Massey à Tarbes. 26 chapiteaux se trouvent au Cloisters Museum de New York, provenant de la collection Curie-Seimbres. Deux autres chapiteaux enfin étaient signalés en 1909 à Miélan chez un particulier et dans le château de Vieuzos. L'ensemble des ces chapiteaux, tous à double corbeille, comprend au total une centaine de pièces, ce qui laisse supposer un cloître d'assez grande taille (13).

        L'église des Carmes est le seul monument encore debout de cet ensemble, elle a été récemment restaurée ( voir le plan document et photo document 35-13, 35-14 ).

        Cénac-moncaut, en 1850, remarquait que " sa vaste nef n'a qu'un chevet en pans coupés et se trouve réduite à une simplicité qui a sa grandeur " (14).
         
         

        Ce bâtiment présente une nef unique voûtée encadrée de chapelles latérales dont la plupart sont bouchées, et une abside à pans coupés. Le voûtement en est remarquable ( choeur architectural à clefs multiples...) ainsi que le décor ( culs de lampe représentant les quatre évangélistes, figures monstrueuses sur les murs etc. ) datable de la fin du XIVème siècle ou du XVème siècle. On trouve également des éléments plus tardifs ( jusqu'au XVIIIème siècle ).

        On remarque dans les murs de la dernière travée de nef deux enfeux à arcature brisée, signe que des personnes ont dû être inhumées là ( voir document 35-14 bis ).
         
         

        Notre-Dame des Neiges
         
         

        Cette église était située au sud-ouest de la ville, près d'une porte. Elle avait des chapelles dédiées à Saint Crépin et Saint Léon, et abritait une vierge en bois (15).

        Des confréries sont également signalées dans cette petite ville dès le XVème siècle (16).
         
         

        Le territoire communal
         
         

        Sestias
         
         

        Le quartier de Sestias ( aujourd'hui Cestias ) se trouve dans la partie ouest du territoire communal. Ce toponyme viendrait du nom de personne gallo-latin Sestianus ( Sestius ?), identifié par certains auteurs avec l'emplacement d'une villa de Sulpice Sévère dans l'antiquité tardive, et où fut enterré Saint Justin (17). Aucune trouvaille gallo-romaine n'est cependant venue confirmer cette hypothèse.
         
         

        Charles Brun signale au début du siècle " un château au point culminant du lieu, à 50 mètres au couchant de la métairie. La route de Miélan passe juste au milieu de l'emplacement du château. On voit encore quelques traces des fossés qui permettent de voir que le le château formait un quadrilatère de 30 à 40 mètres de côté environ " (18). Ce même auteur signale qu'au couchant de ce site on aurait trouvé en creusant la route " des débris de tombes et des ossements. Il y a 40 ans, un éboulement, qui se produisit sur le côté sud de la route, laissa à découvert un squelette et des os de femme (sic) ". La chapelle du village se trouvait au sud-ouest du château, sur le chemin de Sestias à Lapeyre, en face de deux fermes, et fut démolie vers 1860 . En 1632, le chanoine du chapitre de Trie était chargé de dire la messe dans cette église à la Saint Justin (19).
         
         

        Ce territoire était indépendant au moyen-âge, et on possède plusieurs mentions de seigneurs de Sestias: On trouve mention d'un Guillaume de Sestias au début du XIIIème siècle dans le cartulaire de Berdoues (20). En 1323, Condorine de Sestias épouse Géraud d'Esparros. On retrouve ces deux noms dans le paréage de Trie (21). En 1331 ils vendent la terre de Sestias à " puissant Centulle, comte d'Astarac " pour 1220 livres tournois (22). En 1489 enfin, Jean d'Astarac donne en fief aux habitants de Trie les territoires de Trie et de Maroncères (23).
         
         

        Maroncères
         
         

        Cette seigneurie située à l'est du village actuel ( voir carte de cassini document 35-17 ) est signalée dans la charte de paréage de Trie. Cette seigneurie appartenait à Géraud d'Esparros en 1323 (24). En 1489 cette terre est donnée en fief aux Triais ( voir ci-dessus ). En 1582 la terre de Maroncères est affermée par Jean d'Astarac à un certain Pierre Martres, et en 1730 Jean Lamarque, magistrat royal procureur au bailliage d'Antin était seigneur de Maroncères (25).
         
         

        Lafitau, Buzas, Marguincis, La Barthe, Montjoie, Ribarolles
         
         

        Ces terres, données en 1323 pour former le territoire de Trie, sont signalées dans le paréage de la bastide. Ce texte ( voir annexe ) nous apprend que les terres de Buzas et Marguincis appartenaient en 1325 à Bernard de Manas.
         
         

        Géraud d'Esparros et Condorine de Sestias possédaient La Barthe et Montjoie ( au sud et à l'ouest de l'actuelle bastide ). Sur cette dernière terre un moulin probablement fortifié y était bâti: unum molendinum [...] dictum de Torre et totum locum sicut claudit fossatum, cum turri et munimento .
         
         

        L'abbaye de l'Escaladieu possédait le territoire de Ribarolles ( à l'est du village actuel ). Un moulin y existait également avant la bastide.
         
         

        Sur le territoire de Lafitau, situé au nord du territoire communal, et cité dans le paréage de la bastide ( terra de Fitali ), Charles Brun signale qu'une église fut bâtie par l'abbaye de Simorre sur des terres données par Géraud de Manas. Une partie de cette église aurait survécu sous la forme de deux contreforts accolés à une ferme jusqu'au début du siècle (26). Un moulin qui existait là avant 1325 est signalé dans le paréage .

        Essai de synthèse
         
         

        Le village de Trie est un très bel exemple de bastide qui a réussi. Sa charte de fondation et quelques documents annexes nous permettent de percevoir l'occupation du sol avant le XIVème siècle: une série de petits territoires possédés par plusieurs seigneurs voisins, avec au moins un village avec site castral et église ( Sestias ), un autre village probable ( Lafitau, avec au moins un site ecclésial ), et une série de moulins sur la Baïse dont un fortifié.

        On regrettera que toutes ces structures aient disparu, et qu'aucune fouille ne permette d'en dire plus actuellement.

        Cependant la bastide elle-même conserve quelques vestiges dignes d'intérêt ( église, fortifications... ) qui mériteraient une étude plus approfondie.
         
         





        Notes:



        (1) Recueil des ordonnances des rois de France jusqu'à François Ier, T.12 p.487

        (2) Cité par Muriel Justal, L'habitat en Bigorre, mémoire de maîtrise, p.137

        (3) Jérome Maumus, Charles Brun, Histoire du canton de Trie, p.27- 28

        (4) Carsalade du Pont, Les huguenots en Bigorre, Auch 1864, p.160 et suiv.

        (5) Cenac-Moncaut, Voyage archéologique et historique dans l'ancien comté de Bigorre, Paris 1856, p.56

        (6) monographie communale de 1887, ADHP T.387 No368

        (7) Charles Brun, idem, pp.34-43. La description qui suit est une synthèse de son travail.

        (8) Charles Brun, ibidem. Cet auteur a retrouvé mention dans les comptes consulaires de 1590 de ce fossé, alors complété d'une palissade ( estanc, ou pau ).

        (9) Perrin, Font-Reaulx, Les pouillés..., op.cit. Rôle de la décime de 1405, p.297: capellanus de Tria, decima nova 26 s. 4 d., subsidium 70 gr. Dans l'archidiaconé des Affites; idem p.331, taxe des bénéfices du diocèse: ecclesia de tria, 30 l.

        (10) Charles Brun, idem, p.113

        (11) L'instituteur ( note 5 ) reprend à son compte un extrait des Chroniques ecclésiastiques du diocèse d'Auch de Dom Brugèles.

        (12) in Louis Caddau, Jean Dulac, Le cloître de trie, Tarbes 1899.

        (13) Deux bases de colonne de ce cloître ont été récemment retrouvées à Cabanac, cf Jean Legendre, GAPO 1989 t.9

        (14) in Cénac-moncaut, Voyage archéologique et historique en Astarac, 1850.

        (15) Brun, ibid., p.51. Pour cet auteur, cette église fut la première de la bastide, ce qui nous paraît peu vraisemblable étant donné sa position excentrée. La vierge en bois est peut-être celle qui est conservée dans l'église paroissiale.

        (16) Ibid., pp.119-121. On en conserve le souvenir par le nom des rues: rue des pénitents blancs, rue Saint François... Mais ces noms actuels ne sont peut-être que des reconstitutions d'un érudit moderne.

        (17) Jean Francez, BSR 1973, Sextiacum/ Sestias à Trie-sur-Baïse; Alcide Curie Seimbres, Recherches sur les lieux habités par Sulpice Sévère, 1875.

        (18) Brun, ibidem, pp.XXX-XXXII et 46. Il ne reste rien semble-t-il de ce site.

        (19) Ibidem p.47

        (20) J. Cazauran, Le cartulaire de Berdoues , acte 324 p.221 de 1202: Guillelmus Sestianum, sacerdos; idem, acte 562 p.386 de 1221: Willelmus de Sistian, clericus.

        (21) ibid. p.140

        (22) ibid. p. 46

        (23) ibid. p.34

        (24) ibid. p.139

        (25) ibid. p.47

        (26) ibid. p.47

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Dernière modification : 18/11/01,08:24:17